Le 19 décembre 2011...
Je ne trouve pas mon encrage satisfaisant, mais je continue. Toujours en recherche. Je reprendrai ces pages plus tard. Que dire depuis mon dernier post? Trop de choses. Je suis en recherche dans l'écriture, dans le dessin : un bon programme pour la nouvelle année 2012 !
chuẩn bị triển lãm
(*) exhibition in preparation.
Excerpt:
« She asked me if I had eaten. I told him no, not yet. Then she gave me a Banh Têt. I ate it. She has given me one more, then another ... I told her I was exhausted, but she insisted. My mouth was full, I was choking. »
Ngay chu nhat 22 , thang 5, nam 2555.
A day in my room, I drank two cups of ice coffee, few cakes of rice and chocolate biscuits. (don't worry Phi, I'll eat well tonight). Music soft and languorous, I'm limp today. Why? For those who follow me from afar, sorry, I'm too lazy to write more. Oh! I didn't know that the bridge Phu My Hung was so big and long... But when we are not alone, it seems too small to cross it...
Journal (fragment)
15 février.
La nuit tombe, les molécules d’air sont moites et sucrées.
16 février.
Je retrouve Hiêu après trois ans. Nous prenons un café glacé dans un espace climatisé. Pendant qu’il me donne des nouvelles fraîches de lui et de ses parents, je ne peux m’empêcher de regarder son unique poil au menton qu’il se laisse pousser.
18 février.
Je coupe en deux un fruit du dragon. J’en mange la moitié. L’autre, je le dessine.
18 février.
L’obscurité est chassée, petit à petit, par la lumière des néons froids clignotants, par les images plates des écrans. Les ombres se retirent des rues tout comme l’épaisseur de la pensée, de la rêverie. Les fantômes sont expropriés.
(extrait de la Cartolina da Saigon, bientôt dans le magazine d'actualité italien Internazional)
Thailand departure (programmed)
Le booking étant fait, j'ai une date butoire pour savoir réellement où je vais avec ce projet. J'ai beau me dire que je me sens comme un poisson dans l'eau dans les rues de Saigon, alors que je nage en pleine eau trouble. Une chose est sûre, c'est que l'eau sera omniprésent. Je ne sais pas pour quelle raison, c'est venue comme ça, en regardant autour de moi. Peut-être est ce venue depuis le moment où j'avais dessiné quelques pages ; dans ma tête, ça devient désormais une évidence. Parcontre, dans le fond, je m'embourbe dans la vase. Trop de matériaux, trop d'idées, un puzzle dont certaines pièces ne sont pas dessinées (destinées?) pour s'assembler. Je me monte la pression, je courcircuite. L'électricité, la lumière, comment ne pas y être sensible, ça aussi c'est une évidence. Surtout lorsque le courant se coupe pendant 5 heures en pleine nuit. Mais rassurez vous, la vie ne s'arrête pas pour autant: c'est la parade nocturne des panses pleines, des ailes qui vrombissent. Et cette parade là, on s'en souvient jusqu'au petit matin.
Au temple Thiền Viện Viên Không.
Ceci est l'habitat que se partage deux moines. J'y ai dormi ainsi que deux moinillons à l'occasion d'une veillée organisée. Arrivé en fin d'après midi, repartis tôt le matin: trop court. Je suis tout chose quand je repense à ce bref et chaleureux moment passé parmi les moines et les laïcs. Un lieu pour mon livre? peut être... En tout cas, je veux y revenir pour marcher, penser, dessiner, écrire, partager..., je n'arrête pas d'y penser... Et puisque que l'on m' y a invité : " viens ici, si tu as du temps libre ", puis à un autre temple pas très loin, celui des deux moinillons : " viens nous rendre visite, c'est pas très loin d'ici! " , et enfin, un autre de mon âge : " je te présenterai mon professeur, il est assez particulier, il connait le secret des symboles..."